ceci es le sujet RP...ici on va creer cette histoire...vous devriez commencer a m'envoyer vos perso
Penses à mettre ton texte en italique, KJ... Uniquement les dialogues en normal...
La patrouille est partie... Nous continuons notre ascension. Nous avons dû faire un énorme détour. Tantôt c'était les loups qui ne pouvaient grimper, tantôt c'était moi... Nous avons finis par trouver, au Sud du Col, un sentier qui le remonte en colimaçon. Tout ça va être plus long que je ne le pensais...
- J'enrage ! Nous n'avons rien mangé à part quelques souris et des baies depuis notre départ !
- Tais-toi, Plasca ! Tu as connu bien pire l'hiver dernier !
- Queue Filante, écoutes-le pour une fois ! Nous sommes tous épuisés ! Ce qu'il nous faudrait, c'est un aigle ! On aurait le ventre rempli pour plusieurs jours !
- Raison de plus pour se hâter, Sans Queue ! Les aigles sont beaucoup plus haut ! Si nous en voulons un, il nous faudra avancer beaucoup plus ! Pressons !
Plus vite... Toujours plus vite... Il n'est donc jamais épuisé, ce Queue Filante ? Il y a au moins un point sur lequel Lune Noire et moi sommes d'accord : Nous ne tiendront pas plus de quatre jours à ce rythme... Depuis 4000 ans que je n'avais pas fais de telles expéditions... Sans manger... Ni se reposer... Parfois, je me demande si je ne suis pas un nain, tiens ! Quelle honte, pour un elfe...
J’ai de la neige jusqu’à mi-patte. J’avance de plus en plus lentement. J’ai atrocement faim. Il faut que je continue, je ne dois pas abandonner maintenant. Je ne peux pas. Tout ce que j’ai fait ne servirai à rien. Je dois continuer. Je ferme les yeux pour continuer. Je suis sorti de la forêt ce matin mais cela semble faire une éternité que j’avance dans un paysage valloné d’un blanc glacial. Quand je réouvre les yeux, je vois de la fumée qui monte en dansant. Je crois rêver. Aurai-je enfin trouvé un village ? Les hommes pourrons m’aider ! Ils me donneront à manger. L’espoir me redonne un peu de force et je trébuche dans la descente jusqu’à la première chaumière. Elle semble abandonnée. J’hésite à entrer.
La cruelle réalité me rattrape soudain : ils me donnerons la chasse plutôt que me donner à manger. Je suis un loup maintenant. La peur s’empare de moi et je repars de ce village qui m’avait tellement brisé le coeur. Tandis que je m’éloigne le plus possible, il se met à neiger.
- Comment ferais-je pour le retrouver ? Qui pourra m’aider ? Qui pourrai me comprendre ?
Je continue d’avancer au hasard, ne sachant plus si ce sont les larmes ou les flocons qui brouillent ma vue. Au bout de quelques minutes, je m’écroule dans la neige de fatigue, de faim et de désespoir.
Mince, je ne me voyais pas en hiver... Bon !
Ce matin, peu après l'aube, il s'est mis à neiger. Comme si je ne souffrais suffisamment comme ça, il faut que j'ai les pieds gelés en plus d'être meurtris ! Sans Queue s'était tourné vers moi :
- Dis, le Lungri, puisque tu es doté de pouvoirs magiques, tu ne pourrais pas nous donner un peu de chaleur ?
- Désolé, Sans Queue, mais non. Si je m'exerce sur un sort de chaleur, je perds mon énergie. Et si je perds mon énergie, je m'effondre. Et si je m'effondre, l'un de vous devra me porter...
- Dommage... Parce que plus nous allons monter, plus il fera froid...
- Vous pensez vraiment que le Clan du Crépuscule s'est réfugié à la cime de la montagne ?
- Non ! Bien sûr que non ! Mais ils sont allés très haut pour être à l'abris des gobelins, c'est certain ! De toute manière, le gibier est là-haut ! Même les rats détestent les gobelins ! Seules les chauves-souris peuplent leur tanière !
- Vous avez pas finis de bavarder, vous deux ? Vous voulez que les gobelins nous repèrent, ou quoi ?
- Queue Filante, depuis le début du voyage tu me gonfles ! Je suis ton aîné ! J'étais déjà chasseur, tu avais tout juste trois nuits ! Alors cesses de me donner des ordres ! De toute manière, les gobelins ne se déplacent jamais par temps de neige ! Ils ont trop peur de finir congelés !
- Sans Queue...
- Quoi, Plasca ?
- Je sens une drôle d'odeur... Mêlée de sang...
Nous nous sommes tous stoppés net. Puis, Lune Noire murmura à mon oreille...
- Oui, ce sont eux... Je reconnais ce sang...
Vu tous ceux qu'il avait tués, cela ne m'étonne guère ! Mais mes réflexions furent de courtes durée. À peine Lune Noire avait-il finis sa phrase que cinq chats couverts de neige nous encerclaient, les crocs à découvert. Le plus grand d'entre eux s'avança et m'adressa la parole...
- Je suis Lune de Cèdre ! Fils de Lune Rouge et chef du Clan du Crépuscule ! Puis-je savoir ce qu'un elfe, un chat et trois loups font sur notre territoire ?
Après avoir traduit ses paroles,je me suis incliné devant lui...
- Nous vous cherchions depuis plusieurs jours. Nous sommes épuisés par notre voyage. Auriez-vous l'amabilité de nous donner l'hospitalité ?
- Que croyez-vous ? Que notre camp est suffisamment grand pour vous accueillir ? Enfin... Vous m'intéressez... Les elfes ne se soucient plus de nous depuis fort longtemps... Depuis qu'ils sont tous partis pour les terres éternelles, la forêt ne connait plus de gardien. Nous avons préféré fuir... Mais suivez-nous, plutôt, nous discuterons de tout cela en route...
Et sans plus attendre, nous les suivons. Et je traduis les paroles de Lune de Cèdre sur la route...
Moi non plus 😆 !
•
Le toit commence à se recouvrir d’une fine couche de neige, qui s’épaissit à vue d’oeil. Le vent se lève, et bientôt les murs aussi sont blanchis. Dehors, j’entends des pas silencieux. Comment je sais qu’ils sont silencieux ? Aucune idée, je le sais, c’est tout. Si je ne savais pas qu’il y en avait, je ne les aurais pas entendus… Mais je les entends. Alors je suis sûr d’une chose, c’estque je me les invente moi-même. Dehors il n’y a rien. Rien que la neige, et le vent qui hurle comme les l… Non, c’edt bien des loups ! Je les entends, j’en vois même un ! Là ! À travers les trous de la cloison que la neige n’a pas encore fermé ! J’en vois un. Il me regarde. Je le vois. Ces yeux verts brillent dans l’obscurité. Il est seul. Je vois ces yeux. Incapable de faire le moindre mouvement, je cherche à lire dans ce regard. Ce qui ce passa ensuite, je n’en gardais aucun souvenir. On me retrouva le lendemain, évanoui et congelé sur le sol. La neige avait fini par passer par l’un de ces trous. À côté de moi, on avait trouvé une spirale. Mes ongles furent dénoncés par quelques morceaux de terre. On me transporta, inconscient, dans une batisse voisine pour me soigner et me tenir au chaud. La chance, tu vas te réveiller au chaud...
Nous nous sommes connus il y a bien longtemps, si longtemps que je ne me rappelle pas du temps où l’on ne se connaissaient pas. La joyeuse forêt qui nous entoure a toujours été notre terrain de jeu préféré. On y avait construit une cabane, et on y dormait certain soir d’été. Bien sûr, ces nuits-là étaient plutôt courtes. Mais les heures passées à observer les étoiles en parlant de tout et de rien ou alors en silence, feront toujours parti de mes souvenirs préférés.
Je reviens à la réalité en l’apercevant sortir du bois. Il est plutôt grand, les cheveux bruns et des yeux énigmatiques qui changent de couleur suivant le temps et son humeur. Je sort de ma chambre et court à sa rencontre. Dès qu’il me voit, son visage prend une expression de peur. Il s’enfuit en courant dans les bois. Stupéfait, je m’arrête. Je me penche au-dessus d’une flaque d’eau et ce que j’aperçois avec horreur, ce n’est pas le visage d’un homme mais celui d’un loup aux yeux étranges.
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Je suis allongé sur un douillet lit de mousse. Une chaude lumière baigne la chambre dans laquelle je suis. Je me lève. La fenêtre ouverte, laisse entrer les parfums des fleurs du printemps et de la pluie qui vient de s’arrêter. L’herbe est parsemée de gouttes qui brillent au soleil comme des diamants. J’aime cette saison où la nature se réveille, revient à la vie après une si longue absence. Accoudé à la fenêtre, j’aperçois au bout de la clairière, la maison de mon meilleur ami. .
Je me réveille en sursaut au milieu de la neige. Tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Je frisonne plus de peur que de froid. Les rêves sont le reflet de notre inconscient. Et celui-là est particulièrement bouleversant. .
Après avoir relu certains des messages au début, je me suis aperçu que on est en fait au printemps... enfin au début. Je me cite : " Dans environ une lune, la nature se réveillera, les oiseaux se feront plus entendre et je partirai..." donc il peut neiger mais la neige ne va pas tenir longtemps. après, tout dépend de si l'hiver est long ou pas.Oh, on pouvait aussi être en automne... Après une énorme canicule d'été ! La nature dort pendant les canicules !
À peine arrivé au camp du Crépuscule, je m'étais endormis sans manger... Il n'y avait que de la neige sur quoi dormir mais qu'importe ! J'étais fatigué ! Le sommeil m'emporta comme une grande vague... Et les songes m'entourèrent...
Il faisait noir, oh oui, très noir, dans ce rêve... On ne pouvait voir devant soi... Je n'avais que ma canne pour me soutenir... Puis le sol trembla ! J'ai trébuché, et ma canne m'a échappé... Sans que je l'entende tomber... J'étais par terre, affalé contre le sol, la cherchant des gestes et du regard... J'ai commencé à entendre des miaulements... Non, pas des miaulements, des feulements ! Des cris de guerre, partout ! Partout ! Puis Lune Blanche est apparue, le regard empli de colère :
- Est-ce pour cela que je t'ai tout raconté ? Pour que tu mènes ce qu'il reste de mon peuple à sa perte ? Entends leurs cris ! Si tu ne veux pas que cela arrive, tu dois retourner auprès des loups, tu m'entends ? Retournes auprès des loups !!!!!
Puis, soudain, elle changea de voix. Elle parlait elfique...
- Réveilles-toi, Gandalf ! Réveilles-toi, gros paresseux ! Eh ! Debout !!!
Je me suis réveillé en sursaut. Ce n'était pas Lune Blanche qui m’appelait, mais Lune Noire... Son regard avait changé, par rapport à la veille. Il semblait... Heureux ?
Les villageois m’ont mis au chaud, dans un lit simple, avec une fine couverture. Je les entends discuter dans la salle d’à côté. Ils parlent d’argent. Non, ils négocient. « Elle n’a pas beaucoup de valeur, n’importe qui la reprendrait pour une bouchée de pain ! » J’ai l’impression que quelque chose d’important se passe. « Il faut en reprendre une bonne partie, sinon elle ne tiendra jamais ! C’est trop pour moi. »
Ma maison ! Ils négocient ma maison ! Ça ne peut pas continuer. Je me lève, et je sors discrètement, en emportant la couverture. Je vais récupérer la hache, et je la dépose devant la porte de celui qui me l’avait prété, en échange de mon cheval. Et c’est ainsi que je repars, seul. J’ai toujours été seul. Même dans un groupe, la solitude était au rendez-vous. Il n’y avait que mon ami regretté qui me comprennait vraiment. Mais il n’est plus de ce monde. Alors je suis seul, malgré mon cheval et moi-même. Et j’avance seul, enroulé dans une couverture volée, sur mon cheval, avancant dans la neige qui s’épaissit. Sommes-nous toujours sur un sentier ? Je n’en sais rien. Nous prenons la direction de la forêt. Des sapins. Au bout de quelques heures, la nuit commence à tomber. On s’arrête, et je casse quelques branches pour m’abriter, et faire un feu. Au milieu de la neige, je commence à réfléchir à mom avenir. Machinalement, je prends une brindille, et commence à griffonner dans le sol. « Pourquoi ne puis-je pas m’intégrer ? Pourquoi me rejette-t-on toujours ? ». D’un coup sec, ma brindille se brise. « Dois-je donc abandonner l’humanité ? Vivre coupé du monde comme avant ? » J’ai pris une autre brindille, plus solide. « Peut-on être heureux si on est seul ? Si je ne peux être heureux, alors pourquoi ne suis-je pas resté au village, où j’aurais fini mes jours au singulier, au sec et au chaud ? ». Devant la quantité de questions, je fais une pause. Je n’ai pas toutes les réponses, mais ma colère redescend progressivement. Juste avant de fermer les yeux, mon regard est attiré par les spirales que j’ai tracé tout autour de moi. Alors je me risque une dernière question : « pourquoi occupe-t-il encore et toujours mon esprit ? »
Parfois, KJ, je me demande si tu n'es pas un petit peu dépressif...
- Debout, gros paresseux ! Lune de Cèdre va nous écouter, aujourd'hui !
En me levant, je fixe Lune Noire dans les yeux et lui demande :
- Je ne t'ai pas vu comme ça depuis fort longtemps. Tu es sûr que ça va ?
Il grimpe sur mon épaule puis, comme à son habitude, me miaule à l'oreille :
- Je pensais que tu aurais compris. Bien avant de te connaître, j'ai causé, je le reconnais, la perte de ce Clan. Ton initiative de les aider me donne enfin une chance de réparer le mal que je leur ai fait...
Stupéfait, je ne trouve rien à redire. Comment Lune Noire a-t-il pu changer en aussi peu de temps ? Moi qui pensais le connaître... Je pense que je ne suis pas au bout de mes surprises...
c'est pas lui qui est dépressif mais son personnage...
« Il faut que je trouve de l’aide, sinon je ne vais pas survivre. Aller voir les hommes ? Non, ils ne comprendraient pas. Mais c’est sûrement là-bas qu’il est ! Comment le savoir ? Je n’aurai pas la réponse à cette question de toute façon. Trouverai-je une autre meute de loups pour m’accueillir ? Non, ce n’est pas une bonne idée… Que faire alors ? Qui pourrait m’aider ? »
Tout en avançant de plus en plus péniblement j’aperçois une lueur entre les flocons qui dansent doucement.
« Suis-je désespéré au point d’avoir des hallucinations ? »
Sans grand espoir, j’avance dans cette direction. En me rapprochant, je distingue un feu et un cheval. Je ne suis pas sûr de moi.
« Est-ce vraiment une bonne idée ? Je ne sais pas qui c’est. Il pourrai avoir de mauvaises intentions. »
La chaleur du feu m’attire tellement que je finis par rejeter mes doutes.
« Je ne survivrai pas à la nuit sans la chaleur de ce feu… »
Alors, je m’approche un peu plus. Le cheval prend peur en me voyant mais je fais attention de rester à l’opposé du feu par rapport à lui pour lui montrer que je ne lui veut pas de mal. J’aperçois une forme près du feu. Il y a un humain qui dort dans une couverture.
« Il faudra que je me réveille avant lui demain matin… »
Je me couche à une distance raisonnable du feu. La chaleur qui en émane a vite fait de me faire sombrer dans un profond sommeil. C’est comme si je me sentais en sécurité.
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En réfléchissant à mon étrange rêve, je comprends que personne ne viendra m’aider si je reste effondré ici dans la neige. Je me relève tant bien que mal. Je sais que je n’irai pas loin. Je n’ai pas récupéré beaucoup de force en dormant car il fait trop froid. Même mon épaisse fourrure de loup ne me suffit pas. Je me remet en route, en confiant mon destin au hasard. Avec son texte, on pourrait penser que les deux sont dépressifs... Je ne vais pas écrire la suite de mon texte maintenant, cela serait trop long... À la prochaine !