ceci es le sujet RP...ici on va creer cette histoire...vous devriez commencer a m'envoyer vos perso
Et donc tu pense qu'on peut commencer ?
oui
La nuit commence à tomber, le crépuscule est magnifique. La chasse va commencer. Je me lève pour rejoindre les autres... il y a longtemps que je suis arrivé et dans le groupe, et je peu participer à la chasse depuis le début de l’hiver. Je remplace l’aillier droit qui est trop vieux pour cela, il a choisi une place plus en retrait, moins dangereuse...
« Des plus hauts sommets aux plus basses vallées, des plus denses forêts aux plus larges plaines, je voyageais partout. J’avance parfois en mettant un pied devant l’autre, parfois laissant les roues tourner, et mon cheval conduire sur les sentiers tracés. Je suis seul avec mon cheval et moi-même. Nous trois, on ne se sépare jamais. J’avance pour oublier. Oublier quoi ? Je ne sais plus. Peut-être pour oublier que j’ai oublier. Et plus je marche, plus j’y pense. Et plus j’y pense, plus je marche. Ou je roule, ça dépends. Parfois même, quand je ne sais plus pourquoi j’avance, je me mets à chanter. Ça n’arrive pas très souvent. J’ai du oublier. Alors je marche. Et la nuit commence à tomber »
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Je pose ma plume, et seul dans ma petite cabane, sur la montagne, je relis ce début d’histoire, où le héros rencontrera des pertes pareilles aux miennes. C’est la solution que j’ai trouvé pour oublier mes maux : les faire vivre à un autre. Non pas par cruauté, mais pour qu’il fasse ce que j’aurais dû faire. •
Seul sur ma montagne, seul dans ma cabane, j’apporte une réparation illusoire à mes fautes. Les oiseaux sont entrés dans un mutisme total. Ils doivent savoir que nous arrivons. C’est toujours la même chose quand nous allons chasser, les oiseaux se taisent la forêt se cache… comme si ces chants joyeux ou tristes étaient l’âme de la forêt qui prévient les bêtes de la présence du danger ou de son absence.
je me lève discrètement, prends mon arc et sors chasser .
« La nuit s'abat sur nous d'un coup. Alors, oubliant la fatigue du voyage, je m'arrête pour dresser le campement. Je vais chercher du bois pour le feu, et moi-même, le démarre. Sous le ciel noir, autours des braises rouges, tel des ombres complotantes, nous partageons notre repas. Alors c'est dans la nuit noire et rouge que nous nous endormons. Et je repense encore à ce que j'ai bien pu oublier »
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Je pense qu'il va falloir un peu plus insister sur le décor, me dis-je à moi-même, en relisant ce passage. Là aussi il fait nuit. C'est toujours à la lueur de la lune que j'écris. Le jour il fait trop chaud, alors je dors. C'est bien connu, la nuit porte conseil, et je ne tiens pas à ronfler quand il arrivera ! Il risquerait de repartir aussitôt. La chasse a été fructueuse, les Dominants étaient satisfaits ; mais un seul cerf ne nourrira pas le groupe longtemps... demain nous devrons retourner chasser...
rentre bredouille de la chasse et se demande ce qu'elle va faire
Encore un nouveau crépuscule... toujours différents d’un soir à l’autre, mais toujours présents... Les autres ne prennent pas le temps de l’admirer : cela ne représente rien pour eux. Pour moi, c’est les vertiges d’une vie passée, regrettée, que je peux contempler pour garder espoir de la retrouver un jour…
Je pense, je pense... le temps passe vite quand tout est calme et que l’on voudrait prolonger le moment de bonheur, malheureusement c’est impossible : ils vont venir me chercher, comme tous les soirs, pour aller à la chasse, et je ne pourrai pas admirer la fin du coucher du soleil…