ceci es le sujet RP...ici on va creer cette histoire...vous devriez commencer a m'envoyer vos perso

Il l’a fait ! Je n’étais pas sûr qu’il réussisse, c’est un ours après tout. Mais il l’a fait, il l’a assommé. Soudain je prends peur : je ne le vois plus. Où est-il passé ? Affolé, je scrute la grotte dans la faible lueur des braises et je remarque à côté de l'ours assommé, le bras de Kj. D'un seul coup, tout parait clair : sa massue a rebondie sur l'ours et il s'est lui aussi assommé. Que faire ? Et si l'ours se réveillait avant lui ? Tu l'as cherché Kj, tu n'as plus qu'à te réveiller rapidement si tu ne veux pas te faire dévorer.

Ben, faut pas manger les gens, voilà. Et puis là, je suis tranquillement en train de dormir, donc je vais trouver une autre alternative. Lorsque je me réveille, j'ai mal à la tête. Très mal. Et j'ai chaud. Et j'ai du mal à respirer. Je ne me souviens pas de l'ours. Je vois rien, il doit y avoir pas mal de brouillard. Mais il fait très chaud. Je reprends petit à petit mes esprits, et je vois la viande carbonisée à coté de moi, à travers l'épaisse fumée que j'ai pris pour du brouillard. Alors je me souvient. L'ours ! C'est ça ! J'ai assumé l'ours, et le loup à poussé des braises vers lui ! En fait, l'ours est juste tombé sur les braises que j'ai soufflé avant le combat.

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- Tu m'as sauvé ! Bon, si tu l'avais pas fait, il t'aurais tué aussi, mais tu as bien gagné ton repas.

Je libère les pattes du loup après lui avoir confectionné une laisse attaché au mur pour pas qu'il se sauve ou ne m'attaque par surprise. Enfin, je découpe une généreuse portion de l'ours et lui apporte. Après avoir mangé, je rallume le feu, j'éloigne les restes de l'ours du foyer, enfin, c'est quand même un peu plus que des restes… Et, repu, je m'endors, hors de porté du loup.

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Un peu après, je ne saurais dire combien de temps. Il fut un temps où j'étais un peu plus précis ! Même fou, je comptais les toiles et les araignées dans une pyramide 😆. Un peu après, donc, je me réveille en sursauts. Mon estomac me déchire le ventre. J'ai atrocement mal. Ma vision se brouille, le feu commence à s'éteindre. Je sens mon ventre bouger dans tous les sens. Je ne savais pas qu'on pouvait avoir autant de mobilité dans le ventre. Alors je sens une douleur plus intense que les autres, et mon ventre se déchire littéralement. Est-ce l'ours qui ressort ? Non, c'est pas possible, il est mort, brulé, découpé, mâchouillé, digéré. Et une griffe, puis une patte sort de mon ventre. Je ne sens plus la douleur. Avançant à tâtonnement, elle se rapproche de ma gorge. C'est de la sorcellerie ! Je sens les griffes s'enfoncer dans la chair tendre… D'un coup, j'ai très froid. D'un coup sec, les griffes descendent sous mon coup. Une autre patte sort.

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Je me réveille en sursaut, cette fois pour de vrai je l'espère, et je constate que mon ventre me fait mal, mais sans être insoutenable. J'ai du trop manger. C'est de là que doit venir la douleur. Rassuré, je contrôle l'état du feu, je rajoute quelques morceaux de bois, et je me rendors.

Non mais t'es allé chercher tout ça où ? Rédaction en cours... veuillez patienter

Heu, la folie de ton personnage qui déteint sur MON personnage, tu comprendra quand j'aurai fini d'écrire mon truc

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Édit : j'ai fini... Œil du Crépuscule [oui, je crois que j’ai oublié de vous dire que c’était comme ça que les loups me nommaient (et à la fin de mon séjour, certains me surnommaient Cœur Tourmenté), je pense que vous comprenez pourquoi…] avait veillé toute la nuit. De toute façon, dans son état, il était bien incapable de fermer l’oeil. Et puis, vu comme l’humain ronflait et que la grotte amplifiait un peu le bruit dans la nuit silencieuse, il n’aurait jamais pu s’endormir. Pas comme Kj. Celui-ci n’a pas dormi comme un bébé jusqu’à l’aube mais bien plus longtemps et d’un sommeil agité. Il même s’est réveillé une fois en sursaut et en faisant au passage sauter en l’air Œil du Crépuscule. Il a grommelé des choses incompréhensibles en se tenant le ventre. Puis il s’est retourné dans sa couverture. Sa respiration s’est calmée peu à peu et il s’est rendormi. Mon pauvre, t’aurais pas dû manger autant. Déjà petit tu était malade après les fêtes du village, en particulier celle de la moisson. Et pour cause, vu tout ce que tu t’empiffrait…pensa Œil du Crépuscule tandis qu’une lueur de mélancolie passait dans ses yeux ambrés. La vie au village de leur enfance remontait à longtemps dans sa mémoire. Il s’était passé tant de choses depuis ! Soudain, sorti des fins fonds de sa mémoire, un souvenir refit surface. Œil du Crépuscule s’en rappelait comme s’il avait eu lieu hier.

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Il y avait au village, un vieux sage appelé Sapientiae. Il aimait le soleil, il aimait le vent, il aimait la pluie, il aimait tous les temps. Son vieux visage ridé par les années passées était toujours éclairé d’un sourire franc et chaleureux. Il était respecté par tous. Il savait réconcilier ceux qui se disputaient, encourager ceux qui doutaient. Il était toujours de bon conseil, et quand il ne savait pas, il se contentait de sourire et de dire qu’on apprend à tout âge. Les enfants du village et de la vallée aimaient l’écouter raconter des histoires. Un jour il avait confié la clé de son bonheur à deux enfants.

C’est un secret, avait-il expliqué, qui se trouve dans le cœur de chaque enfant. Même s’ils n’ont pas toujours les mots pour l’exprimer, ils le mettent en pratique dans leur manière de voir le monde et de le découvrir. Il avait marqué une petite pause, les yeux dans le vague, comme s’il se rappelait de quelque-chose de lointain. Un secret que les grandes personnes ont oublié et qui pourtant embellie la vie. Tachez de ne pas l’oublier mes petits.Il avait aussi ajouté que s’ils avaient besoin de le retrouver, il devraient aller à la source claire une nuit de pleine lune et murmurer à l’eau et au vent leur problème. Les deux enfants n’avaient pas bien compris le sens de ce message mais ne l’avaient jamais oublié.

Le lendemain, Sapientiae n’était plus au village. Il avait laissé une lettre disant qu’il était parti en suivant la lune dans la nuit pour aller faire profiter de sa sagesse un autre village.

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Soudain, Œil du Crépuscule eut une idée. S’il retrouvait Sapientiae, celui-ci saurait comment l’aider à redevenir comme avant. Mais pour cela, il fallait qu’il fasse comprendre à Kj qui il était vraiment. À la position des étoiles qu’il voyait par l’entré de la grotte, le loup L’aube serai là dans environ une heure. Il avait le temps pour ce qu’il voulait faire. Alors, il se leva et s’étira sans bruits. Il se dirigea vers les restes du feu. Par chance, la laisse que Kj lui avait passé autour du cou était juste assez longue pour le laisser rapprocher avec ses pattes un morceau de bois pas complètement brûlé. Il le saisit dans la gueule, la pencha de côté, posa l’extrémité du bois transformée en charbon pas le feu sur le sol inégal de la grotte et commença à écrire. C’était un travail long, difficile et inconfortable mais essentiel. Souvent le bout de bois glissait ou ne traçait pas un trait à l’endroit voulu.

Un peu après l’aube, le loup reposa son outil d’écriture et se redressa. Il avait le dos et la nuque en feu tant la position était inconfortable. Mais il était heureux. Pour une fois depuis longtemps, il voyait une solution possible à son problème. Il contempla les deux mots qu’il avait réussit à écrire, non sans quelques ratures : TROUVER SAPIENTIAE. Les lettres n’étaient pas parfaites, ni même belles mais Œil du Crépuscule était satisfait.