ceci es le sujet RP...ici on va creer cette histoire...vous devriez commencer a m'envoyer vos perso
La lune brille en cette nuit si calme. C’est une lune presque ronde, qui m’éclaire doucement. Le jour le soleil tape, la nuit la lune caresse. Cela va bientôt faire quinze cyles lunaires que je suis arrivé ici, sur cette montagne. Quinze cycles. J’ai construis ma cabane. Seul, toujours seul. J’ai toujours été seul. Même quand j’étais avec mon meilleur ami, j’étais seul. D’une solitude à rendre un caillou fou. Pourquoi est-il parti ? Je sais pas. J’ai oublié. Ou plutôt, je sais très bien et j’aimerais l’avoir oublié. Ce jour-là, le soleil avait beaucoup tapé. Nous avions marché toute la journée, sur un sentier qu’il connaissait bien. J’étais fatigué, lorsqu’on s’est arrêté, le soir. La lune, presque ronde mais pas tout à fait, commençait à se lever. Je me suis assis sur une pierre, et il m’a dit : « je vais chercher de l’eau. Il y a une source à 50 pas. Après j’aurais quelque chose à te montrer. » Quelques minutes après, j’ai entendu un cris, mais ce n’était pas sa voix. Je me suis levé pour aller voir. Et je ne l’ai plus jamais revu. J’ai cherché partout. Rien. Je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai cherché. En vain. Je n’ai retrouvé sur son passage qu’une trace dans la terre humide. Une patte de loup. Au centre, une petite tache de sang. Au loin j’ai entendu un long cris. J’ai couru. Aussi loin que possible. Je me suis enfui. Je l’ai abandonné. Et seul, dans la nuit, guidé seulement par la lune, j’ai couru. Depuis, chaque fois que je vois un homme, je revois ma lâcheté. Chaque fois que je vois le soleil, je revois cette source meurtrière. « Laissez-moi oublier ! » J’écris cette phrase à la suite.
Ils sont venus me chercher, comme tous les soirs, pour aller à la chasse... tous ont déjà mangé, et la plupart se sont rendormis. Je pense à trop de choses pour pouvoir les imiter… ma conscience et mon égoïsme débattent une fois de plus dans mon pauvre cerveau qui doit faire l’arbitre.
Dans une lune, la nature se réveillera, les oiseaux se feront plus entendre et je partirai... Je ne peux plus... oui, je me suis habitué mais j'en ai marre de cette vie... Qui me remplacera à la chasse ? Je ne sais pas... J'attendrai jusqu'à ce que je puisse partir sans mettre en danger le groupe. Ils comprendront, ils savent que je ne me sens pas à ma place ici. Au début, je faisais tout de travers, je ne comprenais pas leurs rituels. Ils sont si différents de ceux que je connaissais mais si nobles dans leurs attitudes, si loyaux... Maintenant que je les côtoie depuis presque deux hivers, je les comprends, ils m'ont accepté mais je ne me sens toujours pas à ma place... Ils le voient je suppose, je vais toujours regarder le soleil se coucher avant la chasse, je joue peu avec les jeunes, je mange à part... et puis, il y a cette empreinte, la première fois que je l'ai vu, j'ai cru être suivi, mais c'est moi qui la laisse, j'ai mis du temps à le comprendre, et les autres en avaient peur au début... plus maintenant, ils savent que c’est la mienne mais ni eux ni moi ne peut expliquer pourquoi elle est comme ça... ils ont toujours été bons envers moi, je leur en suis redevable mais je ne peux plus, cette vie... c’est trop pour moi. Ils comprendront. Ils sentent que pleins de questions me tourmentent... Ils voient que je ne pourrai jamais être tout à fait comme eux...
C'était un jour comme les autres que cette journée ensoleillée, au milieu de la forêt. je me sens tellement bien, avec Lune Noire. Ce chat noir si mystérieux. Qui est-il vraiment ? Un elfe. Mais c'est tout ce qu'il dit. il a été transformé, vous dites ? C'est également ce qu'il dit. Mais il ne dit rien de plus. Excepté le fait que je suis son seul espoir. Moi, je me nomme Gandalf. Et depuis cette fâcheuse mésaventure, il y a bientôt 4000 ans, je porte le surnom de Lungri. J'ai dû croiser des orques et des gobelins. Plus des orques. Les gobelins restent au niveau des montagnes. Mais depuis peu, j'en vois de plus en plus souvent. Le Faucheur Blanc, qu'ils m'appellent. Je ne fait pourtant pas grand-chose. J'émets de la lumière et Lune Noire leur saute à la gorge. C'est lui qui fait tout. Ces gobelins sont biens étranges et ces jours vont bientôt me manquer...
« Laissez-moi oublier ! » Cette phrase veux tout dire. Elle explique tout. C’est ça, ma faiblesse. Maintenant, je sais. Je la connais. Je peux la combattre. J’ai décidé que j’allais oublier définitivement. Rien ni personne ne pourra me le rappeler. Je vais retourner parmis les hommes. Il ne me rappelleront rien. Je l’ai décidé. À partir de maintenant, je ne dirais plus rien. Plus personne ne connaîtra le son de ma voix. Ce n’est plus « laissez-moi oublier », mais « j’ai déjà tout effacé ».
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Alors je brûle mon histoire. Lentement, je vois l’encre se faire avaler par la flamme de la bougie. Je brûle tout. Sauf la dernière phrase. « J’ai déjà tout effacé » •
Je laisse la porte ouverte. Je n’ai aucune affaire personnelle. Tout ce que j’ai eu, je le laisse là, je le donne au suivant qui viendra. Je repars de zéro. Je n’ai plus rien, sauf la vie, et l’espoir. C’est plus que tout ceux qui sont mort. C’est plus que tout ceux qui ont quelque chose de matériel, car ils ont la crainte de le perdre. Je suis donc plus riche que la plupart des hommes. Car j’ai la vie et l’espoir. •
Le soleil commence alors à apparaître. Sans me retourner, je descends de la montagne. Au loin, j’entends une longue plainte. C’est un loup. Alors je comprends que j’aurais toujours peur d’eux. Toujours. Le sentier est à présent bien éclairé. Je m’avance enfin vers une civilisation. Je suis prêt à affronter ma vie. Je suis prêt à me taire. Je me lève j'en ai marre de ma vie,de devoir chasser toutes les nuits pour nourrir ma famille. Je n'ai jamais aimé chasser mais c'est le seul moyen de pouvoir manger . À chaque fois j'entends les animaux ,je sens leur souffrance, je me sens coupable, coupable de leur faire du mal. C'est décidé je pars , les autres ce débrouillerons sans moi.
Je me sens seul... seul le matin, à ne pas arriver à dormir, seul le soir, devant le coucher du soleil... seul différent du groupe... c’est horrible...
J’ai annoncé ma décision aux dominants... j’avais peur de leur réaction mais ils ont été comme d’habitude très gentils avec moi... je crois qu’ils savent ce qui m’est arrivé. Ou du moins un peu. Ça expliquerait beaucoup. Alors, j’ai un apprenti à former. Le plus grand, le plus fort des jeunes ayant survécu à l’hiver. Ça va pas être simple... il sait des choses que je ne saurai jamais faire... j’ai demandé s’il n’en pouvait pas être formé pas un autre mais les dominants m’ont bien fait comprendre que ce devait être moi et non un autre qui forme ma relève…
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une semaine plus tard... Quel bonheur que cette forêt ! La civilisation est tellement cruelle ! Mais, selon Lune Noire, je vais bientôt devoir leur venir en aide. Ces gobelins quittent leurs montagnes les uns après les autres. Moi qui m'était juré de ne plus jamais entrer en contact avec eux... Me voilà fixé...
Plasca, mon apprenti comprend et apprend vite... si je peux, je lui apprendrai la beauté des soleils couchants toujours différents d’un soir à l’autre...
Le village est là. Tranquille. Paisible. Sage. Isolé. Entouré d’une fine palissade pour éviter les animaux plus que les hommes, il semble attendre. J’entre. Mes yeux parleront pour moi. Les maisonnettes en bois, rangées les unes d’un côté du chemin, les autres alignées de l’autre côté. J’entre. D’un regard méthodique, je les observe unes par unes. Elles se ressemblent toutes, en étant toutes pour autant différentes. Je suis dans le village. Un homme est assis sur un banc. Il m’observe. Sans dire un mot, il se lève. Je m’arrête.
Que va-t-il faire ? Que dois-je faire ? Que s’attend-t-il que je fasse ? Il doit vouloir que je me présente. Comment puis-je faire sans parler ?
Il s’avance. Un pas, un autre, encore un. Je compte ses pas. D’un regard dure et sec, il me détaille. Il n’a toujours rien dit. Il semble attendre une réaction. Je ne sais que faire. Mon regard hésitant et apeuré tramblotte. Au loin un loup — je crois que c’est toujours le même — crie. J’en profite. Je tremble de plus en plus, et lève un regard implorant vers l’homme.
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Qui es-tu ? Me demande-t-il. Que fais-tu ici ?Cela fait plus d'une semaine que je marche. Je n'en peux plus. Lune Noire ne peut pas en dire autant, il ne descend de mon épaule que pour nous chasser un ou deux campagnols accompagnés d'une petite grive ou d'un corbeau, s'il en trouve un... J'ai commencé l'ascension de la montagne il y a deux jours. J'avais tout d'abord pensé à rejoindre une ville. Puis, je me suis souvenu à qui je devais cette maudite blessure qui me fait tant souffrir. Je me suis donc dirigé vers la montagne des Gobelins. La chance est avec nous, nous n'en avons, pour le moment, croisé aucun. Cette montagne semble ne pas avoir de sommet. Je n'en peux plus... Soudain, j'aperçois une ouverture sur le flanc de la montagne. Est-ce l'entrée de la demeure des gobelins ? Je me précipite à l'intérieur... Aucune entrée permettant de dire que des gobelins ont pu habiter ici. pourtant, Lune Noire sens leur odeur pestilentielle... C'est à n'y rien comprendre ! Le jour décline. Au tour de la lumière divine de ma canne, Lune Noire et moi dégustons chacun notre campagnol du jour... Ah ! Que j'aime la chair fraîche sous la dent ! Quel plaisir c'est que de sentir le sang frais qui coule dans les veines de ce qu'on mange ! On se sens... Vivant ! Après ce frugal repas, je m'endors avec Lune Noire qui me réchauffe le coeur... Et le ventre... Soudain, il se réveille, me sommant de quitter cet endroit. Je me lève et constate que le sable sur le sol semble s'engouffrer quelque part. À peine ai-je compris ce qui se passe que je me retrouve dans un immense monde souterrain peuplé de petites créatures immondes... Les Gobelins ! C'était un guet-apens ! Quelques unes de ces créatures se ruent sur moi et Lune Noire... Ce dernier leur saute au visage et en décapite plus d'un. L'un d'entre eux s'écris : "Seul le Faucheur Blanc peut posséder un tel animal !!!". Je me lève, fait signe à Lune Noire de monter sur mon épaule et demande à celui qui semble commander ce commando de gobelins de me conduire à leur roi. Après avoir regardé avec horreur les quelques corps sans vie des gobelins tombés entre les crocs de Lune Noire, il hoche timidement la tête et me fait signe de le suivre... Je vais peut-être avoir enfin une réponse à toutes mes questions...