ceci es le sujet RP...ici on va creer cette histoire...vous devriez commencer a m'envoyer vos perso
La lutte pour survivre est longue et difficile, il faut apprendre des autres, leur apprendre, ou leur apporter quelque-chose surtout avec le système des dominants... Je pense que j'aurai fini de former Plasca dans quelques jours. Après, je pourrai partir. Je ne sais pas si je sais chasser seul mais au pire, j'irai voir mes semblables...
- Ah moins que... non, c'est une mauvaise idée, ils ne me reconnaîtraient pas, j'ai trop changé en restant le même... Mais du coup, celui qui me connaissait le mieux pourrai peut-être comprendre ? marmonnais-je...
- qu'est-ce qui est une mauvaise idée ? de qui tu parles ? me demanda mon apprenti que j'avais oublié dans ma réflexion.
- c’est une longue histoire, et je ne suis pas sûr que tu me croirai... et quand bien même tu le ferai, tu ne pourrai pas m'aider, tu es ici avec les tiens, moi je dois partir... mais je refuse de partir en laissant ma place inoccupée à la chasse, c'est pour ça que je t'apprends comment faire...
- et les soleils couchants, c’est aussi pour la chasse ?
- non, pour moi ils ont une signification personnelle mais pour toi ils en auront une autre, tu te souviendra qu'un seul du groupe le faisait et quand tu le regardera, tu pensera à moi comme à un ami, et tu saura que je serai en train de regarder la même chose que toi au même moment, comme si le soleil était la surface de l'eau ou tu cherches ton reflet... je préfère que tu me vois comme un ami que comme ton instructeur... ça tient chaud au coeur de savoir qu'on n'est jamais seul, que quelqu'un ne nous oubliera pas... En disant ces mots, mon regard s'embrumait légèrement : je serai seul jusqu'à la fin de ma malédiction quoique je tente, il n’y en a pas un autre dans mon cas, c’est impossible.
Ton texte me fait penser au petit prince de Saint-Éxupéry...
je n'y avais pas pensé... j'essaye d'écrire bien, et de donner les grande lignes de ce qui motive mon personnage
Les gobelins me conduisent devant leur roi. Il est énorme, haut d'au moins trois mètres. Je le savais laid, mais pas à ce point. D'une grosse voix où se reflète la laideur de son coeur, il me lance :
- Qui ose donc s'introduire dans notre demeure ?
- Vois donc par toi-même. Tu sauras qui je suis, lui répond-je tout en brandissant mon bâton très haut afin de créer une très forte lumière
- Ah ! Quelle horreur !!! Replis général ! Enclenchez vite la mesure d'urgence !
J'entends alors un très grand bruit. Avec cette lumière, je ne vois rien. Je l’éteins. Le roi et tous les gobelins ont disparus. J'entends alors un très grand bruit. Puis un autre. Cela se répète comme les pas d'une très grande créature. Lune Noire fait le gros dos. Je sais ce que cela signifie. La créature qui s'avance est bien plus dangereuse que les gobelins eux-mêmes. Je vais devoir me tenir près à affronter une créature légendaire, laide à faire peur....
UN BALROG !!!!
Plasca a presque fini, il passera Le Test la nuit prochaine : il devra montrer ses talents de traqueur, de chasseur, son adresse, sa vitesse... bref tout ce qu'il fait un bon loup à la chasse. Il aura pour tache de ramener de quoi manger à tout le groupe. Il dirigera 4 chasseurs expérimentés qui ne feront que suivre ses ordres pour qu'il prouve ses capacités de réflexion, sa maîtrise des techniques de chasse, sa ruse face au gibier... c’est assez compliqué de penser à tout, surtout si on sait que c’est décisif à ce point ! S'il rate Le Test, il sera expulsé du groupe...
Ça fait quelques jours maintenant que je suis au village. Ils me connaissent tous. Je suis le muet du village. Celui qui craint les loups. Ils me connaissent tous, mais s’ils ne m’acceptent pas encore, ils me tolèrent. Je les aide là où je peux être utile. Là première nuit, j’ai dormi dehors. Ensuite le villageois qui m’avait « accueilli » m’a demandé si je voulais rester ici. J’ai acquiescé. Il m’a alors montré une petite zone libre, et m’a dit que je pouvais construire une maison. Il semblait penser que j’allais me décourager et partir. Je suis alors allé chercher quelques branches solides et j’ai commencé à faire un plan incliné de 48° pour m’abriter des intempéries. Il me manquait des outils pour faire une bâtisse digne de ce nom. J’ai essayé de demander une hache, mais par gestes ce n’est pas simple. J’ai finalement dessiné sur le sol. Il a vite compris, et après avoir vérifié que je savais m’en servir sans l’abimer, il m’a prêté la sienne. En échange, un jour sur deux je l´aide dans les champs. Ma nouvelle vie parmis les hommes a commencé. Progressivement j’arrive à ne pas y penser constamment, sans pour autant l’oublier. Mes rêves sont toujours hantés par mes souvenirs.
"Quelle horreur ! Quand j'y repense, cela me donne le frisson ! Ce Balrog devait être intensément vieux, vu comment ses rares vêtements étaient en lambeaux ! On aurait dit un monstre tout droit sorti des enfers ! Quoi qu'il en soit, Lune Noire était totalement impuissant face à ce monstre. J'ai brandi ma lumière pour déstabiliser le Balrog mais ce faisant, je ne voyais pas où je mettais les pieds. Et c'est ainsi que je suis tombé et me suis retrouvé ici" Dis-je à un homme étrange tout pâle qui me considère gravement...
La tension est grande pour Plasca et pour moi : ce soir, il passe Le Test !
J’ai des ampoules dans les mains à force de manier le lourd outil de bois et de fer. Les unes après les autres, elles se percent. J’ai mal. Je ne parle toujours pas. Lui non plus. Quand on travaille, on le fait en silence.
Ma construction avance. J’ai coupé une bonne vingtaine d’arbres. Grâce à un système d'emboîtement, ils vont former des murs solides, et simples à monter. J’ai fais des encoches aux extrémités des troncs, avec une lame à dents, que j’ai aussi voulu emprunter, mais il a préféré me l'offrir. Je commence à avoir du mal à manipuler les tronc pour les monter. Je vais me fabriquer un outil pour faire levier, et les placer plus facilement.
Je trouve que Plasca c’est bien débrouillé dans l’ensemble... mais qu’en penseront les Dominants ? Quel rapport auront fait les chasseurs sur sa manière particulière de chasser ? S’il rate, je m’en voudrais énormément... je ne sais pas si je trouverai à force d’entraîner un autre jeune, d’autant plus qu’en je ne peux pas abandonner Plasca : s’il rate, se sera ma faute puisque c’est moi qui l’ai entraîné... dans quel état est-il si je suis-je dans celui-là ? Je vais aller le voir, même le silence nous réconfortera de savoir que l’autre est là et pense à nous...
A ma grande fierté, Plasca est devant le lever du soleil ! Je le rejoins et m’assois à côté de lui...
- c’est beau, cette lumière que l’on ne trouve nul part d’autre... c’est unique, il marque une pause, mais si je reviens ici chaque matin avant d’aller me coucher, je retrouverai le soleil toujours là... je ne le trouverai nul part d’autre comme le seul loup que j’ai connu qui passait son temps à regarder le coucher du soleil au lieu de jouer avec nous quand nous étions petits, comme le seul loup qui ne se considère pas comme tel... mais le soleil sera toujours là, matins et soirs, comme le seul loup incompréhensible pour les jeunes que je n’oublierai jamais. Les autres ne se rendent pas compte de la chance que j’ai de t’avoir eu comme mentor, et maintenant comme ami. Ton avis, et ta vision des choses, de la vie, des autres est très différente de celle d’un loup « classique » mais elle est belle et c’est un plus de connaître différentes manières de voir le monde...