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chacun comprend ce qu'il veut, chacun voit ce qu'il veut, la poésie fait passer un message que chacun déchiffre. À la manière d'un sage faisant danser les chiffres, la poésie joue avec les mots pour faire naitre au plus profond, des sentiments toujours beau quelque soit son fond.

Ouvre ton cœur et tu verras Dans ce simple vers tout est là. De la poésie à la prose On passe du beau au morose, De l'Art tant recherché Aux textes bien trop hâtés !

Prétendrai-tu que Victor Hugo s'est hâté pour les Misérables, que l'oeuvre de Rabelais n'est pas de l'art, que le Silmarion de Tolkien était morose? Que les seuls vers sont un gage de qualité suffisant? Que l'ouvrage de Kafka n'est pas réussi? Dirais-tu que le travail de générations de romancier est inutile? Que Proust, Camus, Céline, Flaubert, et tant d'autres noms ne méritent pas d'être retenus, sous le simple prétexte qu'ils aient choisi la prose, qui leur autorisait une liberté plus grande dans leur récit, et permettait de mieux détailler le message? Remettrais-tu en question l'ouvrage de Molière, qui a su ne mettre dans ces textes de vers, que ceux nécessaire pour boire eau ou vin? (je pourrais poursuivre cette liste à l'infini, mais ça me paraît suffisant)

Je ne pense pas que ce soit là ce que voulais dire mon frère. À mon avis, il expliquait que pour comprendre un texte, il faut ouvrir son cœur, que tout est dans un vers ou une poésie ou autre chose, qui peut être beau ou morose... Et que si tu cherche de l'art dans un texte fait à la va vite, tu risque d'être déçu. Voilà ce que je comprends

Il dit clairement: "De la poésie à la prose, On passe du beau au morose". Il associe donc la poésie au beau, et la prose au morose.

Moi j'aurai dit, entre la poésie et la prose (avec tout les genres que tu veux) tu passes du beau au morose dans le sens ou chaque genre peut être beau ou morose.

la prose permet tellement de choses, la poésie est limitée. En poésie, on fait quelque chose de beau, et on passe un message, une philosophie. En prose, on peut faire tout ça à la fois, mais avec en plus la liberté des mots, et une manière à la fois de conter, de compter, d'expliquer, d'argumenter, de décrire.... clairement et joliment, mais aussi implicitement si tel est notre choix.

Je parlais de ces genres dans leur globalité Car un poème est -ou du moins paraît- Le plus souvent quelque peu recherché ! Un texte prosaïque, qui plus est, Donne souvent une image plus précipitée Qu'un même texte versifié !

Donc, Les Misérables donnent une image précipitée?

je crains qu'un simple mal-entendu Fasse une guerre non voulue